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Le concept de religion populaire comme paradigme de la théologie prophétique en Afrique
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Cela permet d’établir leur immersion dans les schèmes étiologiques des religions traditionnelles africaines, où le monde visible des vivants et invisible de Dieu, des ancêtres et des esprits, sont en osmose vivante, dynamique et continuelle. Les religiosités populaires s’imposent donc comme des « faits sociaux totaux » et agissent à travers la « violence symbolique » qui permet de brosser la sociologie politique des sociétés postcoloniales autour de la triade weberienne/bourdieusienne du prêtre, du prophète et du sorcier.
Cette essence occulte de la « violence symbolique » l’arrime logiquement aux protocoles internes du monde occulte de la sorcellerie et du monde des esprits. Le solide ancrage sociologique, politique et phénoménologique de ses analyses, observations et thèses théologiques
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Léon SABUNI KITUTU est né le 12 mars 1955 à Elila, dans la province du Maniema en République démocratique du Congo et il est décédé à l’hôpital à Bruxelles, le 17 novembre 2021. Ordonné prêtre en mai 1980 par Mgr Paul Mambe à Kindu, il était détenteur d’un doctorat en théologie catholique de l’Université Marc Bloch, Strasbourg II (2011) et d’un Master en Sciences, filière Éthique médicale et Bioéthique, à la Faculté de Médecine de Strasbourg (2007). Il a été professeur à l’ISTM/Kinshasa et depuis 2015, Recteur de l’Université du Moyen Lualaba de Kalima dans la Province du Maniema. Il fut membre actif et bienfaiteur du Cerclecad. À travers cet ouvrage longuement mûri, il reste immortel dans la communauté théologique mondiale. C’est avec joie et action de grâce à Dieu pour sa vie sur terre que le professeur Benoît Élie AWAZI MBAMBI KUNGUA préface et publie cet ouvrage à titre posthume.
Cela permet d’établir leur immersion dans les schèmes étiologiques des religions traditionnelles africaines, où le monde visible des vivants et invisible de Dieu, des ancêtres et des esprits, sont en osmose vivante, dynamique et continuelle. Les religiosités populaires s’imposent donc comme des « faits sociaux totaux » et agissent à travers la « violence symbolique » qui permet de brosser la sociologie politique des sociétés postcoloniales autour de la triade weberienne/bourdieusienne du prêtre, du prophète et du sorcier.
Cette essence occulte de la « violence symbolique » l’arrime logiquement aux protocoles internes du monde occulte de la sorcellerie et du monde des esprits. Le solide ancrage sociologique, politique et phénoménologique de ses analyses, observations et thèses théologiques