HISTOIRE DE LA PRESSE SENEGALAISE
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Mamadou KOUMÉ
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Mamadou KOUMÉ est journaliste et chercheur, ancien maître de conférences au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est titulaire d’un Doctorat en sciences de l’information et de la communication de l’Université de droit, d’économie et de sciences sociales, Paris 2 (1991) et du Diplôme supérieur de journalisme du CESTI (1979). Journaliste au Soleil (1979-1985), il a été Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (2000-2010) et Directeur des études du CESTI (1997-2000). Il a été rapporteur du Programme international de développement de la communication (PIDC), de l’UNESCO (2008-2012) et président de l’ANPS (Association nationale de la presse sportive du Sénégal) pendant une dizaine d’années.
Charles de Breteuil a lancé Paris-Dakar, un journal au Sénégal dans les années 1930. Ses motivations ne sont pas seulement économiques. Il a su tisser des liens avec l'administration coloniale, la classe politique locale et les milieux économiques, donnant à son journal un rôle central.
Bien que Paris-Dakar ne soit pas novateur sur le plan des idées, il a su s'adapter aux circonstances politiques. Sur le plan du contenu, il a suivi les tendances françaises, mettant l'accent sur la photographie, le sport et les faits divers. Il a connu un grand succès économique dans les années 50.
En revanche, le journal de Michel de Breteuil, Dakar-Matin, n'a pas trouvé son identité. Face à la censure et à la pression politique, il s'est tourné vers les faits divers et le sport. Il a souffert de la surveillance de la liberté de presse sous le régime de Senghor après les événements de 1962. Contrairement à son père et au rédacteur en chef Daniel de Bergevin, Michel de Breteuil n'a pas réussi à maintenir l'influence du premier quotidien, Paris-Dakar.