Lemasque, l'argent et le bonheur: Élever sa vie, cultiver l'abondance est un guide pratique qui brise les tabous sur l'argent en Afrique et propose un chemin concret vers la prospérité.

À travers des exemples vécus, des principes intemporels et des stratégies accessibles, l'auteur montre comment transformer sa relation à l'argent et développer une véritable intelligence financière.

Ce livre démontre que la richesse ne dépend pas seulement du revenu, mais surtout de la discipline, des choix de vie et de l'état d'esprit.

Il invite à déconstruire les habitudes culturelles qui freinent l'épanouissement et à adopter des pratiques simples mais puissantes:

épargne, investissement, gestion des priorités. Au-delà des finances, l'auteur révèle le lien étroit entre développement personnel 

Quelle femme ne rêve pas de fonder un foyer et avoir des enfants ? Khoyane, une Dakaroise, élevée par un papa riche et une maman gâteuse, marchait jusque-là sur un chemin poudré d’or avant de rencontrer Badara au hasard d’un destin improbable. Une fulgurante passion embrasa leur cœur avide, ils crurent tout de suite que leurs destins étaient liés et se promirent de ne plus se séparer. Mais la suite leur apprendra qu’ils ne sont pas seuls sur la terre et qu’il leur faudra puiser dans les tréfonds de leur âme pour protéger leur union trop parfaite aux yeux d’une société étouffante et parfois impitoyablement injuste envers les femmes, surtout lorsqu’elles sont diplômées et ambitieuses. Khoyane, à force de recevoir des coups, finira par apprendre à les parer et fera preuve d’une admirable.

Dans une ville africaine en proie au chaos, Lat-Sukabé Cissé attend. Il doit traverser le fleuve pour retrouver Khadidja, la femme qu'il a aimée, qui lutte aujourd'hui contre la folie.Durant ces trois jours d'attente fiévreuse, Lat-Sukabé revit leur histoire, tandis que résonnent les contes de Khadidja. Pour survivre, elle s'est faite conteuse pour un auditeur invisible, narrant les maux de l'Afrique contemporaine.Mais le réel et l'imaginaire ne cessent de se brouiller. Le récit contemporain de Lat-Sukabé s'entremêle aux mythes ancestraux et aux fables cruelles de Khadidja, dans une structure complexe et fascinante. Ce jeu de miroirs déformants nous pousse à une question vertigineuse : où s'arrête la fiction, où commence la vérité ?

« J'aurais préféré te parler de vive voix, comme tout conteur digne de ce nom... Je t'écris, faute de mieux, et parce que sans cela il me serait bien égal d'être mort ou vivant. »

Ce sont les mots de Nguirane Faye, un vieil homme de Dakar, au crépuscule de sa vie.

Sentant la fin proche et n'ayant plus de nouvelles de son petit-fils Badou, émigré dans un lointain pays, il se lance dans un ultime acte de transmission : lui raconter toute l'histoire qu'il n'a pas pu partager, consignant ses mémoires dans sept précieux Carnets que le jeune homme trouvera à son retour à Niarela.

Cet ouvrage présente une sélection de quelques communications délivrées au cours de ces deux colloques à laquelle s’ajoutent des contributions spéciales de figures fécondes du monde culturel dont les lumières élargissent le débat. La pluralité des regards et des touches réunis fait de ces actes un document où se croisent repères historiques, retours d’expériences, bilans critiques et pistes prospectives qui tracent les linéaments d’une politique culturelle novatrice.

Et si la renaissance du Sahel venait de ses propres fils ?
Face à l’insécurité grandissante, aux ingérences étrangères et à des décennies de fragilité politique, trois nations décident de faire front commun. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, unis par une histoire, une géographie et un destin partagés, donnent naissance à une alliance inédite : l’Alliance des États du Sahel (AES).
Renaissance du Sahel raconte cette aventure politique et humaine. Au fil des pages, l’auteur nous plonge dans les racines historiques de la crise sahélienne, avant de nous dévoiler les mécanismes internes de cette coopération régionale nouvelle. Ce livre met en lumière les enjeux profonds de sécurité, de souveraineté, de développement, d’environnement mais surtout, il donne voix à une volonté collective :

La littérature de jeunesse migrante renouvelle la littérature contemporaine et s'inscrit dans une dimension spatiale qui prend en compte la mondialisation tout en créant de nouveaux imaginaires fondés sur l'aller et le retour, le déplacement, l'exil, le voyage, l'entre-deux. Cet essai présente un corpus de 120 récits recensés entre 1971 et 2007, écrits par des auteurs issus de l'immigration, des pieds-noirs, des coopérants, des appelés du contingent, des harkis, des franco-algériens, dont les plus représentatifs sont A. Begag, J.-P. Nozière, L. Sebbar.

Cet essai revient sur chaque paragraphe de l’ouvrage de Heidegger Être et temps, pour en proposer une interprétation matérialiste. Il s’avère que la dualité être/étant pourrait renvoyer, sur le plan économique, à la dualité valeur/valeur d’usage. Mais il s’agit alors de la valorisation nationale allemande, en temps de crise : de ce fait, Heidegger proposerait un anticapitalisme tronqué, et fétichisé.
Le thème de la « dictature du On », selon cette perspective, apparaîtra comme un thème fondamentalement antisémite. Heidegger, dès 1927, serait déjà non seulement antisémite, mais aussi bourgeois.

Ce livre s’intéresse à une thématique peu encore explorée par la recherche marxiste et la théorie critique, celle du sens du concept d’aliénation, mais aussi de la notion de réification dans les derniers écrits de Georg Lukács, à savoir dans son Ontologie de l’être social, écrit publié dans son intégralité après sa mort.
Tandis qu’on s’interroge le plus souvent sur la réification dans son célèbre livre Histoire et conscience de classe, l’objectif de ce texte est de mettre en lumière la centralité de l’aliénation comme réalité sociale dans l’édification d’une ontologie sociale matérialiste et d’une critique marxiste de la société capitaliste de l’après-guerre.

La danse africaine est en effervescence : modernisme, nouvelles écritures et métissages, mais aussi confusion, incompréhensions et effets pervers des soutiens. Un dossier en point d'interrogation.
Entretiens avec Zab Maboungou, Salia Sanou, Djibril Diallo, Faustin Linyekula, Mathilde Monnier, Bernardo Montet, Germaine Acogny, Opiyo Okach, Norma Claire, Nia Love.
Contributions de Zab Maboungou, Michel Chialvo et Alphonse Tierou.

Ce livre analyse la communication politique des gouvernants africains, un levier crucial pour asseoir leur légitimité. Il montre l’influence des héritages coloniaux, de la diversité culturelle et des contextes locaux sur cette communication.
Dans les régimes autoritaires, elle sert à contrôler l’opinion, tandis que dans les démocraties, elle stimule la participation citoyenne. L’essor des médias numériques favorise le dialogue direct mais accentue aussi les risques de désinformation.
À partir d’exemples concrets, l’ouvrage propose des pistes pour une communication plus transparente et participative.

Virtuose de la politique et artisan de la troisième alternance au Sénégal, Ousmane Sonko s’impose comme un stratège hors pair et une figure majeure de la scène africaine. Premier ministre dynamique et énergique, il incarne une voix forte qui porte haut les aspirations d’un Sénégal et d’une Afrique affranchis. Au-delà de l’action politique, il se révèle penseur de l’unité africaine et promoteur d’un panafricanisme radical et souverainiste, vision jugée par beaucoup en avance sur son temps.

Cet essai est une somme de réflexions sur des expériences vécues pour restituer les bribes de mémoire des étapes physiques, intellectuelles, politiques de la première partie du parcours de l'auteur, les années 1950-2000. Sont ainsi abordées les problématiques des Empires coloniaux et leur effondrement, la montée fulgurante des superpuissances, les dynamiques de leur confrontation et du vaste mouvement de libération nationale ayant débouché sur la nouvelle aire géopolitique baptisée "Tiers-Monde".

Cet ouvrage est la version n'ko de ""Yombé Un ouvrier du Mali postcolonial"", livre d'entretiens entre Christiane Ray et Richard Toe, qui évoque les grandes étapes de son parcours, sa participation à la vie politique et économique du Mali et ses intérêts de toutes sortes.

Qu’est-ce que les sagesses antiques peuvent nous apporter aujourd’hui ? Pour le savoir, Maël Goarzin interroge Philippe Hoffmann et Xavier Pavie, dont les travaux sont marqués par la philosophie comme manière de vivre, l’importance des exercices spirituels et l’héritage de Pierre Hadot.
Apprendre à lire et apprendre à vivre, tel est le point de départ de ces deux entretiens, qui, à travers deux approches distinctes, partagent un même objectif : redécouvrir la dimension pratique et existentielle de la philosophie antique et réactualiser, chacun à sa manière, la lecture comme exercice spirituel et le choix d’une vie philosophique.

Ce livre analyse le contrôle juridictionnel des finances publiques tel que conçu par le jurislateur communautaire comme contrôle de référence. L'enjeu majeur est l'optimisation des mécanismes de contrôle des finances publiques, facteur important dans la réalisation des projets structurants, l'amélioration des conditions de vie des citoyens et le renforcement de l'Etat de droit. L'ouvrage essaie de dégager aussi les facteurs explicatifs des résistances de certains Etats membres tout en apportant des solutions pour y remédier.

La gestion axée sur les résultats (GAR) représente un changement majeur pour les gouvernements et acteurs scolaires qui, en plus de devoir relever le défi de mettre tous les enfants à l'école, doivent garantir leur réussite éducative et scolaire. La problématique de la réussite éducative et scolaire des jeunes est préoccupante dans les milieux économiquement défavorisés. C'est le cas des écoles secondaires situées sur l'île de Montréal. Ce livre s'intéresse à la mise en œuvre de la GAR après son introduction par la loi 88 en 2008 à l'ordre d'enseignement secondaire au Québec.

Simone Kalis

Et si les épidémies étaient des révélatrices 
Ebola, Covid-19, Mpox… à chaque crise sanitaire, les mêmes constats reviennent : désorganisation, sous-financement, isolement des disciplines, oubli des communautés locales. Mais si, au lieu d’attendre la prochaine catastrophe, nous tirions enfin les leçons du passé ?
Dans cet ouvrage accessible et engagé, les auteurs nous invitent à plonger au cœur des épidémies pour comprendre ce qu’elles disent de nos sociétés et de nos systèmes de santé. À travers des récits de terrain, des réflexions stratégiques et une vision ancrée dans l'Afrique, il trace les contours d’un avenir plus fort, plus juste, plus humain.

Cela permet d’établir leur immersion dans les schèmes étiologiques des religions traditionnelles africaines, où le monde visible des vivants et invisible de Dieu, des ancêtres et des esprits, sont en osmose vivante, dynamique et continuelle. Les religiosités populaires s’imposent donc comme des « faits sociaux totaux » et agissent à travers la « violence symbolique » qui permet de brosser la sociologie politique des sociétés postcoloniales autour de la triade weberienne/bourdieusienne du prêtre, du prophète et du sorcier.
Cette essence occulte de la « violence symbolique » l’arrime logiquement aux protocoles internes du monde occulte de la sorcellerie et du monde des esprits. Le solide ancrage sociologique, politique et phénoménologique de ses analyses, observations et thèses théologiques 

Ce numéro procède à une déconstruction radicale et pluridisciplinaire des théories de l’État en Afrique postcoloniale en corroborant dans les faits et l’analyse politique l’échec total de la « greffe » de l’épistémologie politique de l’État occidental dans les sociétés africaines contemporaines. Le sommet de cette entreprise de déconstruction philosophique, épistémologique, métaphysique et politique réside dans le rejet catégorique de l’hégémonie idéologique que Jean-François Bayart et ses disciples de l’École africaniste de Paris continuent d’exercer dans les universités en Afrique, et partout ailleurs en Occident.

La vente d’une maison familiale – sa maison natale qui plus est – pousse à ouvrir la boîte des souvenirs.
En 42 étapes, l’auteur évoque dans La Maison des souvenirs comment, en vidant la demeure construite par ses parents, au numéro 42 d’une avenue marseillaise, le hasard des découvertes le replonge dans un passé qu’il croyait enfoui, voire oublié.
Un voyage intime qui peut résonner en chacun de nous, car bonheurs – et névroses familiales – nous concernent tous un peu.

Ce livre est traversé par deux questions. La première est celle de ce qui se joue aujourd’hui sur le continent africain. Soixante ans après les indépendances, on continue d’assister à un pillage systématique des ressources de l’Afrique. Mais les protagonistes se sont élargis à toutes les grandes puissances, principalement la Chine, la Russie, les États-Unis et l’Europe, cette dernière connaissant un déclin inédit. Et leurs luttes permettent d’illustrer une nouvelle guerre froide qui n’a rien à envier aux théâtres plus médiatisés que sont l’Ukraine ou le Moyen-Orient. La deuxième question est celle déjà posée il y a cinquante ans par René Dumont, celle de la sortie du sous-développement du continent. Là encore, malgré les indépendances, la réponse est négative sur tous les plans, 

Cet ouvrage collectif étudie les politiques menées en direction des personnes handicapées en Côte-d’Ivoire et au Cameroun durant le demi-siècle passé. S’appuyant sur des données empiriques et des témoignages oraux, les contributeurs ont abordé les situations particulières qui touchent les personnes handicapées dans ces deux pays. Cela concerne, la législation, l’éducation inclusive, l’emploi, la participation politique, la qualité de vie et les préjugés.
Au moment où la communauté internationale célèbre, en cette année 2025, le cinquantième anniversaire de la Déclaration des droits des personnes handicapées, ce document fait des recommandations pour l’amélioration des conditions de vie de cette catégorie sociale.

Le bassin du Congo, estimé à une capacité de réserve de pollution mondiale de trois ans, est en voie de devenir le premier poumon de la planète, l’Amazonie n’assurant plus son rôle de séquestration du carbone et d’atténuation du gaz à effet de serre « GES » suite à la déforestation. La RDC possède la flore la plus riche du continent, avec plus de 11 000 espèces de plantes supérieures dont 3 200 espèces endémiques (29 %). Membre de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), la RDC devra donc contribuer à la gestion durable de l’écosystème forestier telle que prévue par des textes légaux et réglementaires de cette organisation internationale. Cela ne devra pas, toutefois, l’épargner de répondre aux besoins internes despopulationsquidépendentexclusivementdel’exploitationdesforêts.

Ce livre traite des atouts et des défis de la digitalisation des systèmes administratifs africains et de son impact socioéconomique et technoculturel. Trois études de cas (Sénégal, Guinée et Tchad) montrent les contours de la gouvernance numérique, et l’importance du rôle de l’intelligence artificielle (IA), qui joue en effet sur l’efficacité administrative, la rationalisation des tâches, la production et le management des données, et la corruption des agents de service public. Les défis sont nombreux : problèmes techniques et infrastructurels, biais algorithmiques, discriminations, questions éthiques et protection de la vie privée, qualité et sécurité des données. Des recommandations stratégiques sont formulées et des perspectives optimistes à long terme dessinées pour une digitalisation 

Jean Suret-Canale

En dépit des progrès réalisés dans certains domaines, l'Afrique reste un continent affligé de : pauvreté, accroissement démographique incontrôlé, chômage des jeunes, violence urbaine, déstructuration du tissu social, désintégration de l'Etat et instabilité des pouvoirs politiques, repli ethnique des élites politiques et des populations. Aux images de détresse, conséquences des vagues de amine et de sécheresse des années 70-80, se sont substituées celles de milliers de déplacés et de réfugiés, suite aux multiples conflits internes et meurtrier qui constituent une menace permanente pour le développement et la sécurité de tout le continent.

L’Afrique demeure le théâtre de conflits internes récurrents, freinant son développement et menaçant sa stabilité. Face à ces défis, l’Union africaine (UA) s’est engagée dans une ambitieuse politique de consolidation de la paix, en s’appuyant sur des mécanismes institutionnels et des stratégies renouvelées. Mais pourquoi ces efforts peinent-ils à produire des résultats durables ?
À travers une analyse rigoureuse, cet ouvrage retrace l’évolution des politiques africaines de consolidation de la paix, depuis l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) jusqu’aux réformes actuelles de l’UA. Il examine en profondeur le rôle du Conseil de Paix et de Sécurité, les missions de terrain et la Politique révisée de Reconstruction et de Développement Post-Conflit (RDPC).

Chants à rebours de fleuve est une poésie des profondeurs de l’âme et des limons de la mémoire. Un recueil qui remonte à contre-courant les eaux du temps, là où la voix du poète s’accorde aux chants des ancêtres.

L'auteur se donne pour objectif de faire connaître et sa position sur l'origine du wolof qu'il présente comme un carrefour de langues aussi bien africaines, européennes qu'asiatiques, et le résultat des échanges linguistiques entre le français et ce wolof, deux langues qui vivent ensemble depuis très longtemps au Sénégal.

L’auteur a vécu durant trente années à Dakar où elle avait créé la résidence école en soin psychosocial « Vivre Art » avec le professeur Momar Gueye. À son départ du Sénégal, s’est déchaînée autour d’elle une violence inattendue. Pour quelles raisons ?
Ce livre cherche à les mettre au jour, en s’efforçant de déplier les liens de filiations et d’affiliations entre les pères et leurs fils/filles, la place des mères, les configurations familiales, dans la singularité des individus, des cultures, des langues et des parcours. L’œdipe sur les deux continents est si particulier. C’est pourquoi pour ce travail d’analyse sont convoqués aussi bien Lacan que Mozart, Freud que Polnareff, comme des écrivains tel Amin Maalouf venu du Liban, ou Ken Bugul la Sénégalaise.

Et si la « troisième guerre mondiale » n’était plus une menace, mais notre présent ? Cet essai soutient que le suprémacisme états-unien organise une stratégie globale dont l’Ukraine, le Proche- Orient et plusieurs espaces africains ne sont que les théâtres visibles. À rebours des lectures fragmentées, l’auteur relie faits, objectifs, moyens et séquences pour restituer une logique d’ensemble. En trois parties (fondements de la puissance, ébranle- ment et riposte, théâtres du conflit) et un chapitre dédié à l’Afrique, l’ouvrage met en évidence le caractère struc- turel de cette stratégie, au-delà des alternances poli- tiques à Washington. Nommer pour comprendre, diagnostiquer pour agir : ce livre propose une grille de lecture rigoureuse à qui- conque refuse la fatalité et cherche des clés.

Ce livre exhorte les Africains et les Africanophiles à contourner le piège des jugements hâtifs inspirés des théories racistes éculées – « la race noire est maudite » – et le piège de la culpabilisation à outrance des autres – « tout le malheur de l'Afrique, c'est la faute des Occidentaux ». Pour ce faire, l'auteur prêche la bonne parole de l'afro-réalisme afin de mettre les lecteurs à l'abri des dérives de l'afro-pessimisme et des fantasmes de l'afro-idéalisme. Il indique aux jeunes générations la voie à suivre, sous la forme de cinq commandements, pour réaliser le come-back de l'Afrique. L'auteur conclut son analyse par un message fort : les afro-pessimistes doivent cesser de douter ; les afro-idéalistes doivent cesser de rêver ; 

19 septembre 2018, Osaka, Japon. Charles Aznavour a-t-il l’intuition qu’il est sur le point de donner le dernier concert de son immense carrière ? Dans la salle, trois admirateurs inconditionnels sont venus assister à la performance de l’artiste. Ils ont traversé des océans pour vivre ce moment suspendu au plus près de leur idole et s’emparer du mouchoir que Charles Aznavour lancera au bas de la scène lorsque l’orchestre jouera les dernières notes de La Bohème. Mais l’artiste aura-t-il la force de faire le show et de jouer encore cette mise en scène ? Qui d’Ivo, Thomas ou Yoshizo attrapera le morceau de tissu ? Et si ce mouchoir était le dernier ?Après sa rencontre avec l’artiste franco-arménien au terme d’un concert donné à Madrid en 2015, des circonstances extraordinaires amène

Entre fantasme, rêve et réalité, Lou et Ben nous livrent des fragments de leur histoire intime. Chacun d’eux se heurte violemment à la solitude de l’autre.

Scorpion, c’est l’histoire de deux êtres incapables de se rencontrer et de s’aimer.

L'oeuvre d'Alain Robbe-Grillet a souvent été envisagée d'après les catégories de la spécificité et de l'étanchéité des formes artistiques, généralement associées à l'esthétique moderne. Pourtant un regard sur sa production permet de constater qu'une foule de codes discursifs et médiatiques traversent ses réalisations littéraires, comme le scénario, le roman policier, la photographie et le cinéma. Au moyen des théories de l'intergénéricité et de l'intermédialité, cet essai se penche sur les différents genres et médias qui se manifestent dans l'oeuvre d'Alain Robbe-Grillet.

Publié une première fois en 1990, ce petit ouvrage, vite épuisé, était devenu l'une des principales portes d'entrée dans la lecture du roman fondateur de la littérature algérienne de langue française. La présente réédition l'actualise quelque peu, mais en reprend les chapitres essentiels. Après un survol biographique et une description du contexte politico-culturel de la parution de Nedjma en 1956, comme de sa rédaction dans les années qui précédèrent, on en examine les complexes structures narratives et on y fait le point sur les différentes approches structurales qui en ont été proposées.

Saya, une petite cygogne, s'apprête à effectuer sa première migration en Afrique.
Elle a hâte, car on lui a beaucoup parlé de ce continent, et, en particulier , des girafes qui seraient nombreuses.
Mais... est ce que tout ce qu'on dit sur l'Afrique est vrai ?

Ce livre est une ode à tous les éducs de France et de Navarre qui, au quotidien, aident des personnes abîmées par la vie à retrouver leur dignité et à se tenir debout…
Le métier d’éduc est peu connu et j’ai tenu à en décrire ses différentes facettes et sa complexité.
C’est un métier noble, car il consiste à plonger ses mains, ses pieds et parfois tout son être dans la pâte boueuse, gluante, purulente parfois de la misère humaine… avec sa face la plus laide et la plus hideuse.
Chapeau bas à tous ces hommes et ces femmes qui se battent au quotidien pour redonner confiance à des personnes qui ont « mal à leur estime » et qui sont des échaudées de la confiance : confiance aux autres ; confiance en elles-mêmes.

À travers l’histoire de Marco, un touriste italien en séjour au Sénégal, et celle de Birago, un étudiant sénégalais au Canada, ce livre aborde l’asymétrie entourant la mobilité contemporaine. Si le voyage de Marco n’obéit qu’à quelques formalités, le déplacement de Birago n’est pas gagné d’avance. Pour ce dernier, espérer arriver à destination est un véritable parcours du combattant. Dans cet ouvrage, Birame Sarr s’inspire d’une conversation imaginaire documentée entre un touriste et un immigrant pour démontrer l’existence d’une mobilité à deux vitesses dans un monde globalisé et ainsi interroger les différences entre ces deux voyageurs.

Cet ouvrage propose une étude approfondie des actifs pétroliers non opérés, un segment stratégique de l’industrie des hydrocarbures qui, bien que souvent méconnu, revêt une importance cruciale pour les acteurs économiques et institutionnels. Il offre un éclairage nouveau sur des investissements innovants, permettant aux entreprises et institutions de diversifier leurs portefeuilles tout en maîtrisant les risques liés aux coûts élevés et aux incertitudes techniques propres aux projets pétroliers. À travers une analyse claire et accessible, ce livre met en avant les atouts et les défis associés aux actifs pétroliers non opérés. Il détaille les mécanismes de collaboration entre opérateurs pétroliers et investisseurs, la répartition équilibrée des risques financiers et techniques

Pour les Grecs de l’Antiquité, le Barbare représente l’anti-modèle du civilisé et agit comme un miroir inversé : il ne parle pas grec, il n’est pas régi par le logos, il n’est pas un être politique vivant en cité. Les Perses, les Thraces, les Celtes ou les Scythes apparaissent aux yeux de Grecs, comme autant de peuples aux mœurs étranges, anomiques et brutales. Certains auteurs grecs témoignent pourtant d’une puissante fascination envers les barbares, à l’image d’Hérodote qui entreprend au Ve siècle av. J. C. de nombreux voyages et rend compte des modes de vie sophistiqués des Égyptiens, des Babyloniens et des Lydiens.

Aujourd’hui l’Afrique occupe la dernière place dans les rapports de force militaires, technologiques, économiques et politiques qui régissent les relations internationales sur notre planète. Cette situation de vulnérabilité systémique fait d’elle la proie facile des prédateurs d’hier et d’aujourd’hui. La conquête coloniale de la Chine ne fait qu’entériner cette vulnérabilité chronique des Africains face à ses nombreux prédateurs. La tâche capitale de la philosophie politique aujourd’hui en Afrique consiste à penser les conditions pour que soit possible l’injection des valeurs de fraternité universelle, d’amour, de solidarité entre les générations et d’une responsabilité écologique dans tous les champs de la vie publique.